• Notre compte de campagne a été vérifié et validé par la CNCCFP (Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques) et s'élève officiellement à 1 490 €, soit 9 % seulement du plafond autorisé de 16 169 € !

    Ceci en fait l'un des comptes de campagne les plus bas de France (pour ne pas dire le plus bas) dans la catégorie des villes de plus de 10 000 habitants, pour ces Municipales 2014. Encore fallait-il proposer une campagne de qualité ! Et c'est bien ce que nous avons fait avec une communication efficace et maîtrisée, un affichage soutenu, plusieurs réunions publiques et un livret-programme complet et bien réalisé.

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    La gestion de notre campagne 2014 est un exemple de notre rigueur et de notre refus des dépenses inconsidérées. Notre promesse d'une meilleure gestion de la ville était au coeur de notre programme. L'approbation de notre compte de campagne et son niveau particulièrement bas sont autant de preuves de notre compétence en la matière.

    Nous le répétons : les économies ne se font pas forcément au détriment de la qualité des services proposés par la ville, mais par la refonte totale des méthodes de gestion, jusqu'ici bien trop dispendieuses de la part de la gauche riorgeoise.


  • conseil municipal

    Le conseil municipal de ce jeudi a réservé quelques surprises.<o:p></o:p>

    Nous avons d’abord abordé les dernières décisions municipales prises par le maire. Plusieurs éléments sont à signaler :

    • L’appel d’offre pour la réfection de la couverture en terre cuite de l’école du Bourg n’a pas abouti. M. le maire n’a pas avancé de date pour une nouvelle consultation des entreprises, se contentant de parler d’un moment plus propice.
    • La refonte coûteuse du logo du magazine municipal (près de 8000 €) reste une priorité pour l’équipe majoritaire, malgré le contexte économique actuel et notre tentative de lui faire entendre raison.
    • Le changement de cabinet juridique, sans qu’aucune raison ne soit avancée par les socialistes. Il s’agit pourtant d’un fait notable qui devrait être justifié.
    • La préemption de plusieurs propriétés rue du Maréchal Foch, pour développer des logements sociaux en plein quartier résidentiel. Pourquoi préempter voire exproprier des habitants qui n’ont rien demandé, alors que tant de terrains restent libres à Riorges ? L’un de ces habitants est actuellement en procès contre la ville.
    • L’accent a été mis sur la construction encore une fois de logements sociaux, au motif que la loi impose un taux de 20 % de ces logements sur la commune (Riorges est à 14 %) et par la réception d’un courrier sommant la ville d’atteindre ce seuil de 20 % rapidement. Cependant, et aucun socialiste ne le précise, la loi pondère cette obligation en fonction de la moyenne de l’agglomération. De plus, M. Devis, bien malgré lui, a avoué que la ville recevait ce type de courrier depuis des années…

    Après ces préliminaires, le conseil municipal a adopté diverses propositions dont :

    • L’octroi de la garantie partielle de la commune au Toit Familial (pour un montant d’environ 1 million d’euros) pour la construction de 16 pavillons rue St Alban.
    • Une convention d’étude et de veille foncière conclue avec EPORA.
    • La mise en place d’une étude complète de l’éclairage urbain de la ville.
    • Un accord pour l’utilisation des carnets-culture destinés aux jeunes comme moyen de paiement aux spectacles organisés par la ville.
    • Des subventions demandées à la région et au conseil général dans le cadre de la programmation des Mardis du Grand Marais.

    L’ordre du jour du conseil a également concerné la convention à passer avec 3 associations pour la prévention des risques en direction du public des Mardis du Grand Marais. L’ensemble des élus de Riorges Passionnément s’est évidemment abstenu, compte tenu de l’efficacité très inégale des interventions de ces associations, et des faits graves constatés par Nicolas FAYETTE à l’extérieur de la salle. Pendant plus de 4 ans, aucun conseil municipal riorgeois ne s’est penché sur la sécurité aux abords de la salle lors des Mardis du Grand Marais. Il a fallu attendre un article de Riorges Passionnément pour enfin déclencher une réaction de la part des socialistes riorgeois, réaction bien maigre et malheureusement peu adaptée : une simple convention à signer. Voici l’intervention de Nicolas FAYETTE :

    « Riorges Passionnément remercie tout d’abord les associations pour le travail effectué dans le cadre des Mardis du Grand Marais. Il est à améliorer. La prévention est nécessaire et participe à la bonne tenue des spectacles. Cependant, ceci n’est à notre sens pas suffisant, car des problèmes importants existent à l’extérieur.<o:p></o:p>

    A ce propos, M. le maire, vous m’avez « aimablement » invité à visiter le commissariat de Roanne (suite à la plainte pour diffamation de M. Chervin contre M. FAYETTE concernant l'article "vandalisme à Riorges" paru sur notre blog). La plainte déposée contre moi, qui d’ailleurs démontre de manière implacable votre refus du débat démocratique, m’a permis notamment d’apprendre que la ville n’avait fait aucune demande auprès des services de police pour des opérations de contrôles lors des Mardis du Grand Marais. Or, les faits dont j’ai été témoin ne peuvent pas être passés sous silence et nécessitent une réaction.<o:p></o:p>

    Cette réaction n’est donc pas venue de vous, M. le maire, mais de moi : j’ai demandé à la police nationale de réaliser des rondes les soirs de spectacle, une dissuasion simple qui peut se révéler efficace.<o:p></o:p>

    Nous sommes étonnés que vous, M. le maire, n’ayez pas engagé une telle démarche et restons circonspects quant à votre gestion de la sécurité à Riorges. »

    M. Chervin a évidemment réagi vivement, allant jusqu'à invectiver et insulter M. FAYETTE, devant le journaliste présent. A Riorges, il est interdit d’être en désaccord avec le maire !

    Avant de clore la séance, le conseil municipal s’est penché sur une question posée avant séance par Nicolas FAYETTE : quelle est la position de M. le maire concernant le grand centre aqua-ludique qu’envisage de créer Roannais Agglomération ainsi que les sommes évoquées (environ 50 millions d’euros) ?<o:p></o:p>

    Le maire n’a pas souhaité répondre dans l’immédiat arguant que le projet n’était pas suffisamment avancé pour donner des détails. Ceci n’empêche aucunement d’avoir une position claire à faire entendre, et Riorges Passionnément s’est étonné d’un tel mutisme. C’est finalement grâce à l’intervention de M. Jayol que nous avons pu comprendre ses réticences à répondre : M. le maire souhaite masquer les divergences de vue au sein de son groupe politique sur ce projet. D'un côté, M. Jayol est gêné par l’aspect financier et un projet une nouvelle fois consacré aux loisirs au lieu de se tourner vers des investissements sociaux - il est à noter que telle n’a pas été sa réaction quand il s’est agi de dépenser 8000 € pour refaire le logo de la ville ! D’un autre côté, le maire et l’un de ses adjoints semblent voir ce projet d’un œil bien plus ouvert, espérant toujours voir cet équipement se faire sur Riorges. Encore un sujet de dissension dans la majorité !