• Nicolas FAYETTE

    Suite à mes divergences de vue avec M. le Maire de Riorges, ce dernier a souhaité arbitrer le débat politique au moyen de la police et de la justice, en portant plainte pour diffamation, concernant l’article « vandalisme à Riorges » paru sur le blog de Riorges Passionnément et repris dans la presse. Or, tous les faits sont avérés. Il n’est donc aucunement question de mensonges comme il l’a mentionné dans son interview aux journalistes.

    Je souhaite porter à la connaissance des Riorgeois 2 éléments fondamentaux :

    • En 2013, Manuel Valls a demandé aux villes de plus de 10 000 habitants de réaliser un « diagnostic partagé de sécurité » afin d’établir un plan local de tranquillité publique en identifiant d’éventuels points de tension sur la commune et apporter les solutions appropriées (actions de médiation, surveillance policière ou installation d'un système de vidéo protection). Ceci a pour but d'éviter ou tout au moins de mettre tous les moyens en œuvre pour que des actes de dégradations massifs ne se produisent. La ville s’est REFUSÉE à ce diagnostic, pourtant gratuit et à coup sûr utile ! Riorges est une ville où il fait bon vivre et très peu criminogène, mais en l’absence de réaction, nous risquons de voir se dégrader la situation.
    • Lors de spectacles des mardis du Grand Marais, des jeunes se donnent rendez-vous sur le parvis pour partager drogue et alcool en toute tranquillité. Je regrette que la ville traite uniquement les conséquences (nettoyage rapide) sans se préoccuper du problème de fond ! Je remarque notamment l’absence d’actions de prévention, d’encadrement et de contrôle. Qu’attend la municipalité pour réagir ?

    Pour ma part, je ne porterai évidemment pas plainte pour diffamation lorsque le maire se croit autorisé à utiliser le terme de « malhonnête » pour me qualifier. Je préfère que la police et la justice s’occupent des malfrats. Je souhaite élever le débat et me concentrer sur les préoccupations des Riorgeois.


  • Du vent et Bulle BR 4003

    Le parcours d’art « A ciel ouvert » a pris fin il y a quelques jours, après de nombreuses semaines de magie, d’étonnement, de poésie, de philosophie,… et de regards d’enfants. Les artistes ont repris leur œuvre et leur route. Mais une chance s’est offerte aux Riorgeois : la ville a décidé de conserver l’une des œuvres du parcours.

    Alors on imagine un questionnaire en mairie ou sur le site internet de la ville pour que tous les Riorgeois puissent s’exprimer ?...

    Malheureusement NON ! La décision s’est prise entre 4 murs, entre 4 yeux. Le conseil municipal n’a même pas eu son mot à dire !

    Alors on imagine que l’œuvre retenue fait consensus ?...

    Malheureusement NON ! Il s’agit de l’œuvre « Du vent », la maison rouge emportée par le vent. Or, afin d’agir de manière un tantinet plus respectueuse, Riorges Passionnément a préféré demander l’avis des visiteurs du parcours pendant tout l’été sur son blog. Et le constat est sans appel : la boule métallique au-dessus du Renaison (BR 4003) recueille plus de 60% des 103 suffrages, contre 21% aux moulins à vent colorés (Colorfield), 17% à la maison rouge (Du vent) et 2% au sismogramme en tiges de bois (Désordre).

    Triple conclusion :

    - Les familles et les enfants ont perdu une œuvre qu’ils adoraient !

    - Riorges se retrouve avec une œuvre peu plébiscitée, toute rouge, flamboyante mais très voyante, au milieu de sa nature protégée. C’est finalement à peine mieux que la voiture pot de fleurs…

    - Par sa décision, M. Chervin nous prouve qu’une fois de plus les mauvais choix sont pour lui, que les décisions ont encore été prises dans le dos des habitants, et que seul Riorges Passionnément prend réellement en compte l’avis des Riorgeois.

    Riorges Passionnément veut rappeler que l’art a une vocation populaire et non élitiste.


  • Vandalisme

    Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 août, 18 véhicules ont été vandalisés dans le centre de Riorges (rues Marguerite Yourcenar et René Coty). Un individu a crevé plusieurs pneus de chaque voiture avant de prendre la fuite.

    Depuis de nombreux mois, l'une de nos colistières avait averti à plusieurs reprises le policier municipal et le commissariat, sans qu'aucune démarche ne soit entreprise. Cette fois, cela sera-t-il suffisant pour espérer une réaction de la police et de nos élus ? Nous rappelons 2 points de notre programme : le recrutement d'un second policier municipal (qui aurait permis d'étendre les horaires des rondes et d'être plus réactif), et la mise en place de caméras de vidéo protection.

    Nous voyons dans cet évènement une preuve de l'incompétence du maire et de ses acolytes sur les questions de sécurité. Le maire doit dire la vérité à ses administrés et ne plus cacher les nombreux actes de vandalisme dont sont victimes les Riorgeois : voitures brûlées (mais aussitôt nettoyées avant le lever du jour), cambriolages, dégradations diverses, pneus crevés régulièrement, incivilités, drogue et alcool devant la salle du Grand Marais lors de presque tous les concerts des Mardis du Grand Marais,... Que fait la municipalité ?

    Riorges, c'est un peu une France miniature : des dirigeants qui ne savent pas identifier les causes des problèmes et qui ne proposent aucune solution efficace !


  • ecole

    En cette fin d'année scolaire, comme chaque année d'ailleurs, tous les enfants des écoles maternelles se feront une joie de dire au-revoir à leur maîtresse ou leur maître, en apportant un petit cadeau, en retenant quelques larmes, en laisant libre cours à leur émotion.

    Tous ? Non. En tout cas pas ceux de l'école du Bourg à Riorges. Et peut-être pas ceux de nombreux autres établissements dans le Roannais, dans la Loire ou sur toute la France.

    Qui pourrait avoir envie d'empêcher ces moments privilégiés tant pour les élèves que pour les enseignants et les ATSEM ?... L'Education nationale bien sûr : en programmant une session de formation obligatoire pour ses professeurs des écoles les 3 derniers jours de l'année ! Nos enfants ne verront donc pas leur maîtresse pour les derniers jours.

    Est-il normal de continuer à accepter les choix d'un autre siècle de l'Education nationale sans rien dire ? S'il y a une grève à faire pour les enseignants, c'est peut-être bien à ce moment-là. Car notre ministre de l'Education nationale sait très bien manier la corde sensible en affirmant comme un véritable métronome que l'intérêt de l'enfant prime dans la réforme des rythmes scolaires, mais où se trouve donc l'intérêt de l'enfant dans ces formations absurdes qui les privent d'un dernier partage avec leur maîtresse ?


  • Des riveraines mecontentes

    Ce jeudi 19 juin, en fin d'après-midi, les élus riorgeois (le maire, une partie de la majorité et Riorges Passionnément) ont inauguré la rue et le passage Jean Guéhenno qui ont été refaits à neuf. Une réelle amélioration pour tout ce quartier.

    Tout aurait pu se dérouler comme un beau jeudi ensoleillé, mais c'était sans compter sur un groupe de riveraines et sur notre groupe d'opposition.

    Dès l'arrivée sur place, le décor est planté : une voiture bariolée de pancartes et de banderoles dénoncent l'oubli de "l'impasse Jean Guéhenno" lors de la réfection du quartier. Arrivent ensuite plusieurs riveraines de la fameuse impasse, venues rappeler au maire les engagements non tenus de l'équipe socialiste précédente, en brandissant leurs pancartes (voir photo).

    Le maire déroule ensuite son discours sans un mot pour ces femmes inquiètent pour leur impasse. Nicolas FAYETTE décide alors d'interpeller le maire sur sa position face à ce problème. Le maire, mis en porte-à-faux, refuse d'abord toute responsabilité, puis critique l'intervention de M. FAYETTE. Enfin, il accepte de s'adresser aux riveraines en colère et de les écouter. Ces dernières vont même jusqu'à le diriger vers leur impasse pour lui montrer la réalité du problème. Accompagné de Nicolas FAYETTE, le maire reconnaît les dégradations, sans pour autant s'engager à quoi que ce soit.

    Une inauguration pleine d'enseignements...

    L'impasse oubliee
    Le Progrès 2014-06-20




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