• ecole

    En cette fin d'année scolaire, comme chaque année d'ailleurs, tous les enfants des écoles maternelles se feront une joie de dire au-revoir à leur maîtresse ou leur maître, en apportant un petit cadeau, en retenant quelques larmes, en laisant libre cours à leur émotion.

    Tous ? Non. En tout cas pas ceux de l'école du Bourg à Riorges. Et peut-être pas ceux de nombreux autres établissements dans le Roannais, dans la Loire ou sur toute la France.

    Qui pourrait avoir envie d'empêcher ces moments privilégiés tant pour les élèves que pour les enseignants et les ATSEM ?... L'Education nationale bien sûr : en programmant une session de formation obligatoire pour ses professeurs des écoles les 3 derniers jours de l'année ! Nos enfants ne verront donc pas leur maîtresse pour les derniers jours.

    Est-il normal de continuer à accepter les choix d'un autre siècle de l'Education nationale sans rien dire ? S'il y a une grève à faire pour les enseignants, c'est peut-être bien à ce moment-là. Car notre ministre de l'Education nationale sait très bien manier la corde sensible en affirmant comme un véritable métronome que l'intérêt de l'enfant prime dans la réforme des rythmes scolaires, mais où se trouve donc l'intérêt de l'enfant dans ces formations absurdes qui les privent d'un dernier partage avec leur maîtresse ?


  • Des riveraines mecontentes

    Ce jeudi 19 juin, en fin d'après-midi, les élus riorgeois (le maire, une partie de la majorité et Riorges Passionnément) ont inauguré la rue et le passage Jean Guéhenno qui ont été refaits à neuf. Une réelle amélioration pour tout ce quartier.

    Tout aurait pu se dérouler comme un beau jeudi ensoleillé, mais c'était sans compter sur un groupe de riveraines et sur notre groupe d'opposition.

    Dès l'arrivée sur place, le décor est planté : une voiture bariolée de pancartes et de banderoles dénoncent l'oubli de "l'impasse Jean Guéhenno" lors de la réfection du quartier. Arrivent ensuite plusieurs riveraines de la fameuse impasse, venues rappeler au maire les engagements non tenus de l'équipe socialiste précédente, en brandissant leurs pancartes (voir photo).

    Le maire déroule ensuite son discours sans un mot pour ces femmes inquiètent pour leur impasse. Nicolas FAYETTE décide alors d'interpeller le maire sur sa position face à ce problème. Le maire, mis en porte-à-faux, refuse d'abord toute responsabilité, puis critique l'intervention de M. FAYETTE. Enfin, il accepte de s'adresser aux riveraines en colère et de les écouter. Ces dernières vont même jusqu'à le diriger vers leur impasse pour lui montrer la réalité du problème. Accompagné de Nicolas FAYETTE, le maire reconnaît les dégradations, sans pour autant s'engager à quoi que ce soit.

    Une inauguration pleine d'enseignements...

    L'impasse oubliee
    Le Progrès 2014-06-20





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